mardi 12 février 2008

Emile Coué : le père de l’autosuggestion


Emile Coué


Vous avez certainement entendu parler de la Méthode Coué, dont Dany Boon a fait un sketch hilarant : « Je vais bien, tout va bien ! ». En fait, cette méthode prône que si on se persuade que l’on est heureux, on sera heureux.

Elle a été inventée, précisément, par Emile Coué. Il est né à Troyes en 1857. 

Issu d’une famille modeste, il n’a pas les moyens de suivre de longues études. Sa volonté de devenir chimiste est ainsi contrariée. 

Toutefois, grâce à un pharmacien de Troyes, il est embauché comme commis et reste proche de la chimie. Il obtient son diplôme de pharmacien en 1882 et s’associe pour reprendre une pharmacie à Troyes.

Progressivement, il élabore sa Méthode dans sa pharmacie, prenant très vite conscience qu’il peut avoir une influence sur la guérison de ses clients. 

Il développe ainsi le principe de l’autosuggestion avant de s’intéresser à l’auto-hypnose. A partir de 1910, il s’installe à Nancy et y donne des consultations gratuites.

Ses travaux restent confidentiels au début mais Charles Baudouin (étudiant en philosophie), ayant entendu parler de lui, va devenir son premier disciple et il va surtout le faire connaître dans le monde entier grâce à la publication de sa thèse.

A partir de ce moment-là, Emile Coué fera des conférences un peu partout, notamment aux Etats-Unis, en Allemagne et en Russie. Il y connaît un succès important, amenant à Nancy de nombreux clients étrangers.

Toutefois, il sera très vite taxé de charlatanisme et il préférera « se faire oublier » en voyageant aux Etats-Unis, en 1923, où la foule l’attendra avec enthousiasme.

Il sera surtout reconnu aux Etats-Unis et en Allemagne, la France ne le reconnaîtra jamais à sa juste valeur.

Grâce à ses travaux, Emile Coué est à l’origine de la pensée positive, de la visualisation, de la sophrologie, etc.

Il a mis en lumière le fait que l’individu dispose d’un conscient et d’un subconscient, qu’il peut influencer son subconscient grâce à l’imagination, la visualisation. Cette influence peut avoir un effet négatif mais aussi positif : si l’on veut quelque chose, il suffit de se l’imaginer. Ainsi, quand on est malade, il suffit de penser à la guérison pour y parvenir.

Au départ sa Méthode n’avait pour but que de rendre les médicaments plus efficaces.

Il est aussi le premier à avoir eu l’idée d’utiliser un placebo pour guérir un patient.

Juste avant sa mort, en 1926 à Nancy, il publie « La Maîtrise de Soi-Même par l’autosuggestion consciente », dont le leitmotiv est le suivant : « Ce n’est pas la volonté qui nous fait agir, mais l’imagination ». Puis, après sa mort, sa Méthode périclite et finit par ne plus être suivie.

Il faudra attendre l’essor du développement personnel, notamment aux Etats-Unis, pour la remettre au goût du jour, en la mariant avec les nouvelles idées de l’époque.

Ainsi, une sorte de nouvelle Méthode Coué apparaît, qui précise que les personnes ont la faculté de s’auto-persuader ou s’auto-suggérer qu’elles sont capables d’apprendre, de comprendre et de faire tout ce qu’elles désirent ; et qu’il suffit de s’imaginer ou de se visualiser en train de le faire.


Pour vous aider à changer votre état d’esprit et chassez définitivement le mal-être, cliquez ici : http://url-ok.com/872aa4
Le mal-être n’est pas une fatalité !


Co-auteurs : BRUNET Isabelle (spécialiste en développement personnel) et GAWELIK Katy (Docteur en droit, spécialiste en bien-être et en épanouissement personnel)

Aucun commentaire: